Semestre à l'international

Vous pouvez participer à des échanges internationaux durant un semestre de B.U.T..

Qui peut effectuer un semestre à l'étranger ?

Les étudiants inscrits en B.U.T. en formation initiale et qui justifient de bons résultats et d'un bon niveau de langue.

Les semestres à l'étranger ont lieu en 2e année de B.U.T. : au semestre 3 ou 4.

Où effectuer un semestre à l'étranger ?

  • Dans une université partenaire

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Quelle est la démarche à suivre ?

L'étudiant souhaitant partir un semestre à l'étranger doit prendre contact avec le chef de département et le référent relations internationales pour définir les modalités de validation du semestre.

Témoignages

Le semestre d'Océane en Angleterre

Océane, étudiante en 2e année de DUT Génie civil - construction durable, a effectué son semestre 3 à Northumbria University (Angleterre).

J’ai eu la possibilité de faire un semestre à Northumbria University, en Angleterre, entre  ma première et ma deuxième année de DUT Génie civil construction durable.
J’y ai découvert une façon d’étudier et une approche complètement différentes et cela m’a apporté un nouveau regard sur mon domaine d’étude. La maîtrise de l’anglais est un atout voire une exigence selon la profession que l’on souhaite exercer, et s’immerger complètement le temps d’un semestre dans un nouvel environnement, devoir parler au quotidien une langue que l’on ne maîtrise pas forcément très bien, nous y fait gagner à tout point de vue. C’est pourquoi je recommande cette expérience au plus grand nombre, il faut oser, c’est bien plus qu’un semestre d’étude, c’est une expérience de vie unique.

Le semestre de Mathias en Italie

Matias, étudiant en 2e année de DUT Génie biologique option Génie de l'environnement a effectué son semestre 3 à l'Universita Degli Studi de Milan (Italie).

C’est une expérience très enrichissante du point de vue des connaissances acquises, qui m’a fait gagner en maturité. Mon séjour à Milan m’a permis de maîtriser une nouvelle langue et d’avoir une idée plus précise de mon orientation après le DUT.

L'expérience de Katell au Canada
Katell WECKMANN, étudiante en GC-CD sur le site de Neuville, a effectué une année d'études à l'ETS de Montréal
katell
katell
  • Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir le Canada comme destination d'études ?

J’ai toujours voulu faire un séjour à l’étranger durant mes études mais je n’ai pas un bon niveau en anglais. Le Canada était une bonne solution pour voyager et suivre mes études sans difficulté avec la langue. De plus, c’est un beau pays avec de nombreuses activités à faire.

  • Comment avez-vous trouvé le processus de candidature et de sélection pour partir étudier au Canada ?

Le processus de candidature et la sélection se sont très bien déroulés, j’ai trouvé ça plutôt facile. Ce qui est un peu plus compliqué, c’est surtout l’administratif pour l’immigration. Il faut s’y prendre à l’avance et être très précis dans les documents, car il y en a beaucoup à fournir.

  • Quel aspect de la vie étudiante au Canada avez-vous trouvé le plus surprenant ou intéressant ?

L’autonomie, les emplois du temps sont beaucoup moins chargés mais il faut produire plus de travail personnel pour suivre le rythme. L’organisation des cours de manière générale est différente mais on s’y habitue rapidement.

  • Comment décririez-vous votre expérience académique dans l'université canadienne par rapport à celle à l'IUT ?

Les deux formations sont complémentaires car à l’IUT je trouve qu’il y a plus de théorie avec des matières où il faut faire beaucoup de calculs, alors qu’à l’ÉTS c’est plus axé sur la gestion d’équipe et la gestion de projet.

  • Comment décririez-vous l'ambiance et le sentiment de communauté parmi les étudiants internationaux dans votre université d'accueil ?

Il y a énormément d’étudiants internationaux, beaucoup d’entraide et l’ambiance est très agréable. Nous sommes très bien accueillis par les étudiants québécois.

  • Quel conseil donneriez-vous à d'autres étudiants qui envisagent de partir étudier au Canada ?

De bien s’organiser pour l’administratif, d’avoir un bon budget car la vie est quand même un peu élevée et de profiter des nombreuses activités à faire à côté des études.
 

L'expérience de Florent au Canada
Florent LE GAC, étudiant en GC-CD sur le site de Neuville, est resté au Canada, après son expérience à l'ETS de Montréal.
florent
florent
  • Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir le Canada comme destination d'études ?

J'ai toujours su, aussi étonnant que cela puisse paraître, que je voulais vivre au Canada, et ce, depuis le lycée.

  • Comment avez-vous trouvé le processus de candidature et de sélection pour partir étudier au Canada ?

Il fallait avoir une moyenne de 12/20 sur l'ensemble du DUT. Je trouve cela envisageable et nécessaire afin de filtrer certaines candidatures pour veiller à la bonne réputation de l'IUT à l'international.

  • Quelles étaient vos attentes avant de partir et ont-elles été réalisées ?

Je voulais continuer de développer mon profil afin de me démarquer de mes pairs à la sortie de mes études. Aujourd'hui, je travaille, en parallèle de mes études et de mon club étudiant, dans l'une des plus grosses institutions du Québec (Caisse de dépôt et de placement du Québec) sur des projets majeurs tels que le REM et le TGF.

  • Quel aspect de la vie étudiante au Canada avez-vous trouvé le plus surprenant ou intéressant ?

Les clubs étudiants sont réellement une plus-value à la formation universitaire. Ils permettent d'acquérir des compétences telles que le travail d'équipe, la gestion de livrables, de temps, de stress, etc.

  • Comment décririez-vous votre expérience académique dans l'université canadienne par rapport à celle à l'IUT ?

Une expérience plus qu'enrichissante. En fondant mon club étudiant, ÉTSplore, j'ai développé des compétences que je n'aurais jamais pu acquérir dans une formation conventionnelle.

  • Avez-vous eu des difficultés d'adaptation à la vie quotidienne au Canada ? Si oui, comment les avez-vous surmontées ?

Non, dès mon arrivée, j'ai fait en sorte d'embrasser la culture québécoise, en échangeant et en travaillant avec des Québécois. Je vois souvent des groupes de Français rester entre eux et, selon moi, cela nuit à leur intégration dans une culture très différente malgré les similarités linguistiques.

  • Comment décririez-vous l'ambiance et le sentiment de communauté parmi les étudiants internationaux dans votre université d'accueil ?

Étant arrivé en pleine pandémie, je n'ai pas bénéficié d'aide des communautés des étudiants internationaux. Cependant, je sais qu'il y a le programme Contact (si mes souvenirs sont bons) pour faciliter l'intégration des étudiants internationaux.

  • Quel conseil donneriez-vous à d'autres étudiants qui envisagent de partir étudier au Canada ?

De s'intégrer culturellement. S'intéresser aux différentes pratiques et de ne pas rester entre "nous", car sortir de sa zone de confort nous permet de découvrir de très belles choses !

L'expérience de Martin au Canada
Martin BRUNOT, étudiant en GC-CD, s'est installé définitivement au Canada, à la suite d'un DUETI. 
  • Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir le Canada comme destination d'études ?

J'avais en fait déjà repéré l'école, l'ÉTS Montréal, lors d'une visite à l'UTC en classe de terminale, quand j'explorais mes choix d'orientation académique et professionnelle. Finalement, c'est à l'IUT que j'ai pu entrevoir à nouveau cette opportunité de partir à l'étranger qui s'est concrétisée avec le DUETI. Avec ma professeure Catherine Lavandier, nous avons mis en place un échange entre l'UCP et l'ÉTS dans le cadre du DUETI.

  • Comment avez-vous trouvé le processus de candidature et de sélection pour partir étudier au Canada ?

Pour l'ÉTS, du moins à mon époque, le ticket d'entrée concernant le niveau scolaire était aisé, 11 de moyenne. Pour ce qui est du processus menant à être admis, créer le partenariat avec l'UCP, obtenir ses permis (CAQ au Québec + permis d'études Canada), préparer le départ (notamment sur le plan financier), tout est une question de rigueur et d'anticipation. Il faut aller chercher l'information, honorer les échéances et être acteur de son projet. Je préconise de commencer l'organisation d'un tel projet dès la rentrée scolaire en septembre pour la rentrée suivante en mi-août/septembre à Montréal, avec une accélération des échéances de postulation/admission/permis entre janvier et juillet.

  • Quelles étaient vos attentes avant de partir et ont-elles été réalisées ?

L'attente première était d'obtenir le diplôme de génie de la construction à l'ÉTS (qui donne le droit de s'inscrire à l'ordre des ingénieurs et de porter le titre d'ingénieur après environ 1 à 2 ans de mentorat, car ingénieur est un titre protégé au Canada. C'est chose faite maintenant, je suis diplômé et j'ai commencé à travailler.

Dans un second temps, c'est l'établissement à plus long terme au Québec/Canada/International qui est devenu l'objectif, objectif déjà envisagé avant mon départ et très vite confirmé au cours de ma première année à Montréal. Aujourd'hui, ma vie est à Montréal, je m'y établis au moins à moyen terme, je vais obtenir la résidence permanente d'ici 1 à 2 ans (longues démarches administratives mais depuis le 23 novembre 2023, les diplômés peuvent maintenant directement entamer le processus de demande de résidence permanente). Ensuite, j'obtiendrai peut-être la citoyenneté d'ici 4 ans.

Maintenant, mon objectif est de poursuivre ma carrière dans le génie civil et la construction sur des projets à l'international, continuer à cultiver ma curiosité, partir à l'aventure, soutenir et développer mes projets entrepreneuriaux pour, in fine, bâtir une vie épanouie que je pourrai mener selon mes conditions.

  • Quel aspect de la vie étudiante au Canada avez-vous trouvé le plus surprenant ou intéressant ?
    • Les moyens matériels et les infrastructures, rien à voir avec ce que j'ai pu connaître en France, même à l'UTT.
    • L'immense population étudiante à Montréal (et beaucoup de jeunes actifs), menant à une vie étudiante très dynamique et pour toutes les sensibilités.
    • La personnalisation et la versatilité du parcours académique (choix des cours, changement de secteur/interdisciplinarité/spécialisations...).
    • Clubs, associations étudiantes, et pour ma part ma Fraternité (culture de la confrérie étudiante typiquement américaine).
  • Comment décririez-vous votre expérience académique dans l'université canadienne par rapport à celle à l'IUT ?

Infiniment plus libre. Alternance entre cours, job étudiant, stages. Peu de vacances mais des volumes horaires quotidiens très réduits et qu'on peut personnaliser à chaque session lors de la phase d'inscription aux cours. Une grande part est donnée à l'autonomie, ce qui permet de choisir comment on organise l'ensemble de notre vie en mettant en synergie études-travail-sport-perso...

  • Avez-vous eu des difficultés d'adaptation à la vie quotidienne au Canada ? Si oui, comment les avez-vous surmontées ?

Non. Bien que hors de ma zone de confort, l'adaptation a été très facile. Me mettre en colocation avec des personnes que je connaissais déjà a aidé et j'ai tissé des liens sociaux forts en dehors de mon école, ce qui a établi un cadre de vie sain et propice à la réussite de mon projet, et ce malgré de nombreux changements et rebondissements dans ma vie personnelle durant ces 5 dernières années. Personnellement, les peu d'obstacles concrets ont été d'ordre logistique avec 5 déménagements en tout, mais toujours dans un contexte positif, ce qui a généré de nouvelles rencontres et la découverte de nouveaux quartiers, de nouvelles choses, l'apparition de nouvelles "quêtes"/objectifs, en somme, que du bon pour mon tempérament curieux qui cherche constamment le renouveau. À mon avis, il faut pouvoir être mobile lorsqu'on est à l'étranger et qu'on n'est pas au moins résident permanent du pays.
 

  • Comment décririez-vous l'ambiance et le sentiment de communauté parmi les étudiants internationaux dans votre université d'accueil ?

Je n'ai pas beaucoup tissé de liens sociaux avec les étudiants de l'ÉTS car j'ai développé mon cercle en dehors de l'école. Je pense avec le recul que c'est une bonne chose que ce se soit passé ainsi, ça permet de ne pas être enfermé dans le seul microcosme académique de son école. On peut alors pleinement ouvrir son champ des possibles en tant qu'expatrié. On rencontre bien sûr beaucoup d'étudiants, dont beaucoup d'internationaux venus de partout dans le monde. 

La communauté française est très présente à Montréal et il y a un sentiment d'appartenance assez marqué. On se retrouve beaucoup entre Français, assez naturellement, mais je recommande de s'extirper au maximum de l'entre-soi.

Pour ce qui est de mes connaissances et de mon réseau au sein des étudiants de l'ÉTS, ils sont plutôt issus du Québec. En génie de la construction, il n'y avait pas beaucoup d'étrangers. La tendance s'inverse dans les cycles supérieurs (Maîtrise et Doctorat) prisés par les étrangers, beaucoup moins par les Québécois. 

  • Quel conseil donneriez-vous à d'autres étudiants qui envisagent de partir étudier au Canada ?

Arrêter d'envisager et le faire. Partir pour s'épanouir, grandir et réussir à construire un projet en accord avec soi, qui a du sens. Personnellement, je prône l'idée que l'ailleurs est formateur pour l'être. Le fait d'être à l'étranger n'est pas anodin, c'est un peu comme repartir d'une feuille blanche et pour la plupart des humains, ce n'est pas souvent dans la vie qu'une telle opportunité se présente. Il faut alors faire bon usage de cette feuille blanche.